Pour l’exercice 2024, la DGEFP a confirmé aujourd’hui la revalorisation des aides aux postes au 1er novembre afin d’absorber celle du SMIC. L’administration a confirmé par ailleurs son appui aux DREETS ayant souhaité jouer de la fongibilité des enveloppes pour des FDI consolidation des structures en difficulté. Nous sommes pleinement engagés par ailleurs sur la mission OCDE commandée par la DGEFP sur le « verdissement de ses dispositifs de retour à l’emploi ».
En ce qui concerne le Projet de Loi de Finances 2025, des amendements avaient été adoptés en commission avec notre soutien (dotations FDI, augmentation PIC), mais le renvoi du texte au Sénat dans sa version initiale, suite au vote de rejet de l’Assemblée Nationale, remet les compteurs à zéro. Pour autant, l’administration nous confirme la dotation de 1,8 milliards d’euros en autorisation d’engagement et de 1,5 milliards en crédits de paiements avec un objectif de pilotage au réel pour l’efficience de la dépense publique. 361 millions d’euros sont inclus pour les contrats se poursuivant sur 2025 et 1,5 milliards pour les nouveaux contrats 25 et suite 26. Le PIC IAE est évalué en externe, les chiffres font apparaître une consommation de 74 millions en 2023 (contre 70 en 22) soit 81% de réalisation (Uniformation étant à 80%). Des réunions sont à suivre sur l’accompagnement renforcé des BRSA, ainsi que sur le suivi du passage à la DSN. Les réseaux ont dit leur inquiétude et vigilance sur le risque de suppression des exonérations de charges sur les bas salaires dans le PLF 25, ainsi que sur les baisses de dotations de l’État aux collectivités, en particulier les Départements.
Nous assisterons, par ailleurs, à la réunion des ministres concernés par le plan de lutte contre la pauvreté en novembre, ainsi que celle sur la lutte contre la précarité alimentaire (COCOLUPA) en décembre. Enfin, le Réseau a été auditionné par le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) sur le sujet de la lutte contre la précarité alimentaire et nous sommes engagés dans les concertations inter associatives sur la rénovation des relations contractuelles entre l’État et les associations.
Notre travail de réseau s’appuie sur la valorisation de vos activités et projets toujours enthousiasmants et professionnels, reconnus nationalement. Nous vous en remercions. Nous sommes très mobilisés sur les enjeux spécifiques des Jardins de Cocagne et ceux plus généraux des conditions d’exercice de leurs missions.
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